Tout récemment, deux chercheurs de l’IRIS ont publié un document sur le «budget carbone» du Québec, selon les sources scientifiques les plus réputées qui soient, les membres du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui a publié le premier volet de son cinquième rapport en septembre dernier. Ils soulignent que pour pouvoir espérer limiter le réchauffement de la planète à 2 degrés C, un consensus mondial, il faut que les émissions globales des GES ne dépassent pas environ 3000 Gt de CO2 entre 1861 et 2100, et les deux-tiers de celles-ci ont déjà été émises. À partir de ces données, les chercheurs font le calcul du «budget carbone» du Québec, c’est-à-dire les réductions d’émissions qui s’imposent si le Québec va faire sa part dans l’effort.
Il est fascinant de voir ce travail s’insérer dans un processus déjà en place dans le rapport de la Commission Brundtland de 1987, soit celui de la contraction/convergence qui (i) établit des limites quant à la quantité d’énergie fossile qui peut être utilisée selon une application évidente du principe de précaution et (ii) distribue l’énergie qui peut ainsi être consommée de façon équitable, reconnaissant les énormes inégalités actuelles (et dans les années 1980). Une contraction est nécessaire dans les pays riches, et une convergence se met en branle ainsi pour atteindre (en 2020, pour Brundtland, soit demain) une consommation équitable (égale) par l’ensemble de l’humanité dans sa recherche d’un bien-être.[1]
En contraste avec ceci, nous voyons l’Agence internationale de l’énergie de l’OCDE (AIÉ), l’Energy Information Administration des États-Unis (EIA) et l’Office national de l’énergie canadien (ONÉ) faire des projections sur la demande de carburants fossils (surtout) jusqu’en 2030, 2035, 2050. Ces projections se font par une approche complètement à l’envers de celle de Brundtland. On estime la croissance économique qui pourrait être jugée acceptable et on calcule ensuite l’énergie qui serait nécessaire pour soutenir cette croissance. On insère un prix estimé dans le portrait, normalement un prix qui ne dérangerait pas les orientations économiques, mais qui a été rarement en ligne avec le vrai prix, et cela depuis des années.
Tout comme l’approche, les résultats sont à l’envers de ceux des travaux du GIEC et de Brundtland : l’AIÉ voit une production (et une consommation correspondante) passer d’environ 90 mb/j (millions de barils par jour) aujourd’hui à plus de 100 mb/j en 2030 (Kjell Aleklett, Peeking at Peak Oil, Springer 2012, p.70); l’EIA prévoit une augmentation de la consommation mondiale d’énergie d’ici 2035 de 44% par rapport à celle d’aujourd’hui (figure 113 du document, reproduit ici) ; l’ONÉ, avec ajustement pour le Québec par le ministère des Ressources naturelles (MRN), prévoit une augmentation de la consommation d’énergie au Québec de 28% par rapport à aujourd’hui. Ailleurs, ces augmentations sont projetées en voyant la part de l’énergie fossile dans le bilan aux alentours de 80-85%; pour le Québec, la projection de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec est pour une augmentation de la consommation d’énergie fossile en 2030 de plus de 25% (Document de consultation, p.40-41). Nulle part ne voit-on un effort de reconnaître les émissions de GES qui seraient en cause.
Le concepteur même de l’idée d’un «développement durable» nous fournissait une vision de notre développement possible il y a un quart de siècle. Pourtant, et en dépit de l’omniprésence d’un discours sur ceci, tout va dans le sens contraire de ce que Brundtland voyait comme nécessaire pour «assurer notre essor [économique et] social», dans les termes du premier paragraphe du Manifeste pour tirer profit collectivement de notre pétrole, qui présente la même vision que les agences de l’énergie.
La pauvreté de perspective de ce Manifeste reflète, finalement, celle de l’ensemble de nos économistes, incapables d’intégrer dans leur modèle les enjeux écologiques devenus dramatiques. Suivant un paradigme consacré maintenant depuis des décennies, les signataires mettent en priorité la nécessité d’un développement économique – avant le développement social, dans le premier paragraphe, et ce n’est pas un accident. En fait, c’est «l’essor économique» qui doit primer, parce que les signataires ne voient pas comment le développement social puisse se faire sans le maintien de la croissance (l’essor) économique.
Tout le modèle se trouve implicite dans leur discours. D’abord, une dette qui s’est contractée suivant l’expérience avec la dette encourue pour la Deuxième Guerre mondiale, soit une dette qui disparaîtrait avec la magie de la croissance économique au fil des ans – sauf qu’il n’y a plus de croissance, ou si peu. La croissance démographique a été fondamentale dans la pensée des économistes, qui y voyaient une façon presque automatique d’assurer une certaine croissance, avec le «progrès» qui en découlait – sauf que les Québécoises ont décidé qu’elles préfèrent autre chose que de donner naissance à plus de deux enfants. Le défi de notre bilan commercial, finalement, découle (presque littéralement) de nos importations de pétrole, surtout pour les transports – sauf que le prix du pétrole a augmenté beaucoup et cela met en question un portrait économique considéré pendant des décennies comme un modèle, soit celui lié à une dépendance envers l’automobile et le pétrole bon marché.
Les signataires du Manifeste font la transition vers les «solutions» avec un paragraphe qui est, finalement, incompréhensible.
Nous devons être préoccupés par le phénomène des changements climatiques dont les conséquences sont de mieux en mieux documentées. Contrairement à ce que certains pourraient croire, exploiter notre pétrole n’est pas contraire à cette préoccupation qui doit aujourd’hui animer tous les États du monde. Les pays responsables veulent d’ailleurs être moins dépendants du pétrole. Nous devons donc en venir, un jour, à développer de nouvelles alternatives de consommation d’énergie plus vertes et plus respectueuses de l’environnement.
Justement dans le domaine qu’ils ne traitent jamais comme prioritaire, ils se trompent quant aux émissions qui seraient associées à l’exploitation de nos réserves/ressources possibles, mais en disposent en introduisant le discours creux reconnu comme creux par presque tout le monde sauf eux. Ils énoncent la contradiction : nous pourrons exploiter le pétrole et – un jour – respecter les exigences environnementales. Par la suite, tout ce qui tourne autour d’une prise en compte de cela est rejetté sans être traité, en dépit de la référence ici. En fait, disent-ils, «il ne faut pas rêver en couleurs» en prenant au sérieux les mises en garde dramatiques énoncées par les scientifiques du GIEC, et d’autres.
En fait, en regardant aux sources qu’ils considèrent appropriées pour leur prise de position, on constate immédiatement qu’il ne s’y trouve que des œuvres d’économistes. Le rapport du GIEC est absent – pour considération « un jour », faut-il le croire. Pour plusieurs décennies devant nous, nous devons accepter que nous allons consommer de plus en plus de pétrole. Et face à cela, la «solution» est économique, la production du pétrole hypothétique d’ici. Nulle part ils ne prétendent faire une évaluation des quantités en cause, mais s’ils regardaient d’autres sources, scientifiques, ils verraient que notre production pourrait ne jamais être à un niveau susceptible de changer beaucoup la balance des paiements. Même sur le plan économique, c’est presque gênant, une telle absence de calculs quelconques.
Ils passent pourtant à une section intitulée «Retombées majeures pour le Québec», dans le pur style des études de retombées économiques traditionnelles; le tout est presque imaginaire. Et nécessairement, ils teminent en nous assurant que l’exploitation de «notre pétrole» pourra se faire dans le respect de l’environnement : on n’aura qu’à mettre en place de «hauts standards de protection»… Même le recours à la Norvège comme exemple à suivre à cet égard ne reconnaît pas l’énorme différence que constituerait l’utilisation d’une technologie complètement différente, avec des gisements également différents, non conventionnels. La ministre des Ressources naturelles, dès sa première semaine en poste alors qu’elle s’exprimait en fonction de ses connaissances scientifiques, a souligné qu’elle ne voyait pas le jour où le «fracking» pourrait se faire de façon sécuritaire.
Le Manifeste conclut avec un appel pour un «débat équilibré» où ils verraient un recours à des sources scientifiques en soutien aux interventions et au débat. Il reprend l’argument d’une des signataires, exprimé dans un texte d’opinion paru le même jour que le Manifeste. Mme Françoise Bertrand y propose que les «lobbies» environnementaux devraient être assujettis aux mêmes règles que les lobbies économiques. Fidèle à toute la pensée qui marque le Manifeste, elle se montre incapable de voir la différence entre une participation démocratique de groupes de citoyens qui cherchent à promouvoir le bien commun – quitte à ce qu’ils se trompent de temps en temps, comme tout le monde – elle ne voit pas la différence entre une telle participation et l’effort de différents intérêts économiques, intéressés à orienter les décisions politiques en leur faveur, ce qu’ils confondent avec le bien commun. Il est presque triste de voir les signataires du Manifeste endosser un tel argument, plus généralement, en demandant un débat scientifique alors que l’absence totale de tout autre fondement que la «science économique» – pour prendre le terme utilisé par ses practiciens – est frappante. Les signataires n’ont pas pensé que, parmi les sources, il devrait s’y trouver au moins le rapport du GIEC et – pourquoi pas – celui de l’IRIS.
Le texte du Manifeste se trouve commenté sur ce site, en laissant une version normalement préliminaire avec commentaires en marge. Aller plus loin que le présent article et ces commentaires, dans une analyse de son argumentaire, nous condamnerait à la répétition des innombrables interventions du genre qui ont marqué l’échec des mouvements environnemental et social au fil des décennies.
[1] La Commission mondiale sur l’environnement et le développement (CMED) fait part d’un « scénario fort » qui verrait la consommation d’énergie atteindre en 2030 35 terawatt heures année (TW), jugé irréaliste, et d’un « scénario modéré » qui ciblait 11,2 TW en 2020. Même pour ce deuxième scénario, où la consommation d’énergie en 2020 est à peine plus importante que les 10 TW du début des années 1980, le rapport ne voit pas comment combler les attentes complètement, soulignant qu’il est « très optimiste ». Aujourd’hui, nous consommons déjà environ 16 TW et les projections pour 2050 varient d’un scénario de 48 TW à un scénario « durable » de 25 TW – nous sommes justement dans un jeu qui entraîne un réchauffement de la planète, dégradation que la CMED pensait essentiel d’éviter. Le contraste entre les objectifs de la Commission et les nôtres peut difficilement être exagéré : pour 2020, elle visait 7,3 TW dans les pays en développement et 3,9 TW dans les pays industriels, une augmentation de 4 TW par rapport aux 3,3 TW consommées par les premiers en 1980 et une réduction de 3,1 TW dans les pays riches par rapport aux 7,0 TW consommées en 1980… (Notre avenir à tous, Éditions Lamda, 2005, p.206).
Cher M. Harvey Mead,
Je vous remercie pour cette lecture pertinente de « l’actualité ». À mon humble avis, ce sont vos propos qui devraient faire les manchettes plutôt que les discours approximatifs, trompeurs et dangereux de certains politiciens.
Permettez-moi de vous souhaiter une bonne année 2014 et que votre voix ait une plus grande portée sur la place publique.
Cordialement,
Jérémy
J’ai eu l’occasion de visiter la Norvège et de rencontrer les gens de Stats Oil en juin 2008. Leurs données et celles des groupes environnementaux concordent: les émissions de CO2 par baril sont beaucoup inférieures aux autres producteurs MAIS les émissions absolues annuelles dépassent largement le niveau de 1990 et pour encore longtemps à cause du volume d’extraction. Les tenants de l’exploitation du pétrole utilisent l’exemple Norvégien sans le connaître vraiment ou en considérer tous les aspects…
Camil
Tout à fait d’accord, Camil, d’autant plus que, pour ce qui est des pays nordiques, il faut aussi faire l’immense différence entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font… La perception d’être des États et compagnies respectables est beaucoup plus développé qu’au Québec… Le Fonds souverain investit dans plusieurs compagnies peu recommandables et Statoil est loin de respecter ses propres principes de déontologie, ce qui lui a valu d’être poursuivie par les Concerned Scientists de Norvège, l’Association des grands-parents norvégiens et Greenpeace Norvège pour leur implication dans les sables bitumineux, où Statoil est également poursuivie pour non-respect des normes environnementales par le gouvernement du Canada… C’est vraiment le modèle dont on veut pour le Québec ?
Je comprends de la note de Camil et d’un message à part que la Norvège réussit à exploiter le pétrole avec beaucoup moins d’émissions qu’ailleurs parce qu’elle a électrifié toute l’opération, et – je présume – que l’électricité provient d’installations hydroélectriques. J’ai ajouté la figure fournie par Camil à son commentaire.
Je présume que Kim indique son accord avec le constat que l’opération est néanmoins responsable d’importantes quantités d’émissions. Renaud Gignac fournit des chiffres à cet égard dans le commentaire qui suit.
NOTE: Je ne comprends pas toujours ces remarques de Charles-Eugène. Il voulait s’exprimer ainsi dans le contexte de mon récent article sur le blogue, et je le mets donc en ligne. – Harvey Mead
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Ce sont les » Yvette enverdeuses » qui font des leçons d’économie réelle aux » Jeannette enchéreuses ».
Au manifeste des « enchéreurs » qui vendent à rabais des ressources en leur imputant une valeur négative , puisqu’ils empruntent des fonds sur les marchés financiers pour subventionner une industrie privée. Selon le CEO de Exxon, tout de même pas le dernier venu dans l’industrie pétrolière mondialisée, l’hydraufracturation pétrolière et gazière est non rentable intrinsèquement. Au Québec, le contraire reste à prouver, et même la démonstration est commandée aux frais des contribuables, parce que l’industrie n’est pas foutue d’investir de ses propres deniers dedans. ÉES2 à Old Harry, ÉIÉ sur le Banc des Américains voué à la conservation par Ottawa et un BAPE à Anticosti, etc… Ce sont vous et moi, contribuables, qui payons pour contre-expertiser des études tronquées des externalités éco-sociales soumises dans les « pitchs de marketing » des pétrolières junior québécoises et canadiennes cosanguines de la racaille politicienne nationale.
Dans le cas précis d’Anticosti, ce sont les « enverdeurs », Nature-Québec en tête, qui se préoccupent justement de l’intérêt économique du Québec et de ses régions ressources à long, moyen et courte terme. Il existe des potentiels de création de richesse extraordinaires à Anticosti dans des domaines comme l’éco-tourisme, l’exploitation halieutique raisonnée, l’éolien, une foresterie de conservation génératrice de biomasses séquestratrice de carbone et d’exportations carboneutres, le bioalimentaire innovant, comme la salmoniculture en milieu clos mettant à profit les eaux douces qui s’écoulent des aquifères et des rivières uniques au monde de notre Perle du Golfe Saint-Laurent. Saccager irrémédiablement cette dernière grève le capital nature, le capital économique et le capital social d’Anticosti: Une antinomie d’économie durable. À tel point que la barrique dorée miroitant aux yeux des gestionnaires publics à l’écoute exclusivement des compagnies extractives, font des sornettes d’une économie financiarisée décollée complètement de l’économie réelle, le crédo des oligarques néolibéraux et la seule religion des élites politiques québécoises totalement myopes.
Voulons-nous au Québec faire la risée du monde entier avec des surplus d’hydroélectricité d’une part et une Île immense pratiquement inhabitée, criblée de torchères pour des décennies bien visibles de l’espace, à plus haute densité que le gruyère du fracking pennsylvanien, sous prétexte que selon les ententes de l’OMC les GES qui en résultent sont exclus des calculs, suite au lobby international des producteurs d’hydrocarbures?
Maintenant, pour un « enverdeur », je vais vous surprendre: Ce qui m’a le plus ahuri récemment, c’est qu’une ministre des Ressources naturelles issue des milieux de l’industrie environnementale (car cela aussi est une industrie !) vient nous dire qu’elle veut affranchir autant que possible le Québec des importations de pétrole. Foutaise! Jusqu’à preuve du contraire, le Québec fait partie du Canada et notre pays fait des pieds et des mains pour trouver des exutoires au pétrole des sables bitumineux afin de combler des marchés assoiffés d’hydrocarbures de plus en plus raréfiés et enchéris. Rentable, dis-je?!
Le Québec appartient au même espace économique que le Mexique, le Canada, et les États-Unis. Travaillons en réciprocité et en coopération avec ce dernier pour que soient appliquées les mêmes exigences écologiques pour l’inversement de la ligne #9 du pipeline d’Enbridge que ce que John Kerry est en train de concocter avec discrétion et efficacité pour le gouvernement Obama au sujet du Keystone XL. Ce pétrole sale, assainissable d’une façon ou d’une autre, est le nôtre et un développement économique extraordinaire s’ouvre au Québec dans la science et le développemment des technologies dépolluantes de l’industrie pétrolière et pétrochimique canadienne. Qui plus est, dans quelques années nous appartiendrons aussi au grand Espace Économique Transatlantique. L’AÉGC Canada-UE, si controversé car maintenu sous le manteau, n’en est qu’un avant-goût. La grande puissance américaine travaille très fort afin que cet espace, qui représente 66% du PIB global, devienne aussi vert que durable. Trois clefs pour contrer les intérêts mesquins et à courte vue des oligarques: la transparence, la diplomatie et la démocratie.
Oui, faisons au Québec alliance avec l’Alberta et ressuscitons la SOQUIP pour que les profits du pétrole asssaini restent dans les poches du Peuple du Québec. Que les milliards d’investissements et d’emplois de qualité incontournables dans la dépollution de l’extraction, et qui sait, du pétrole synthétique issu des biomasses forestière et marine qui abondent chez nous, soient couplés aux milliards d’investissements et d’emplois indispensables dans la dépollution du transport et de la transformation du pétrole albertain qui peuvent être déployés au Québec, tout au long du pipeline et surtout autour du port en eau profonde de Gros-Cacouna, au lieu que le développement économique potentiel nous passe implacablement sous le nez chez les Irving et cie de St-John NB. Voilà qui serait de la véritable souveraineté-association.
Higher emissions from oil and gas extraction
According to the Norwegian Petroleum Directorate, the production of oil and gas increased by 3 per cent from 2011 to 2012. This contributed to higher emissions from oil and gas production. Compared to the preceding year, the emissions rose by 0.5 per cent or 0.1 million tonnes of CO 2 equivalents, amounting to 13.7 million tonnes of CO 2 equivalents in 2012.
Since 2007, emissions from oil and gas extraction have been the major source of greenhouse gas emissions in Norway. Increased extraction and higher emissions from plants on shore in the period 1990-2012 resulted in the emissions in 2012 being 77 per cent higher than in 1990. This was nevertheless 9 per cent less than in the peak year 2007. In 2012, oil extraction and gas extraction were responsible for 26 per cent of the domestic greenhouse gas emissions, compared to 15 per cent in 1990.
Statistics Norway
Emissions of greenhouse gases, 2012, preliminary figures
http://www.ssb.no/en/natur-og-miljo/statistikker/klimagassn
CE TEXTE N’EST PAS POUR PUBLICATION
Bonjour M. Mead,
Comme je n’ai pas votre adresse de courriel, je vous écris par le biais de ce blogue. Je prépare un texte pour la revue en ligne « Découvrir » de l’ACFAS (voir http://www.acfas.ca/publications/decouvrir )découlant très largement de celui qui est accessible sur le site de WEBTV.COOP (voir http://bit.ly/1era9Qo ) et qui s’inspire entre autres de ma participation à votre blogue. J’aimerais pouvoir glisser un mot sur le livre de prospective que vous préparez en ce moment pour en faire la promotion. Serait-il possible d’entrer en communication pour que nous puissions convenir d’une manière d’en présenter la venue. Vous pouvez me joindre au pac@cam.org ou par téléphone au 514-978-7168.
Cordialement,
Pierre-Alain Cotnoir
Je suis d’accord avec M.Mead
De mon côté j’ai développé un panneau solaire qui pourrait se vendre de 80 à 90% moins chère que les panneaux présentement sur le marché; ce qui permettrait aux clients d’avoir un retour sur l’investissement sur 2-3 ans au lieu de 20-25 ans comme présentement …
Cependant je n’ai pas beaucoup de soutient pour mettre ce produit sur le marché.
Est-ce que quelqu’un peu me suggérer des ressources ou me donner des contactes?
Merci
Gilles Landry