Photo Harvey Mead, 2010 – Ce barrage, le plus grand au monde, retient un réservoir dans le fleuve Yangtze qui est 600 kilomètres de long; ses 26 centrales ont une capacité installée de 22 000 MW, plus de la moitié de l’ensemble des barrages d’Hydro-Québec. Une partie impotente des eaux du réservoir va être dérivée vers la plaine du Nord de la Chine, en bordure du désert de Gobi et qui est confrontée à des sécheresses permanentes. Près de 2 000 000 de personnes ont été déplacées par la décision de le construire. Il s’agit d’un exemple des impacts «indirects» de l’ensemble des interventions proposées par différents travaux pour réduire les émissions de GES; ces impacts sont, finalement, des «externalités» dans le langage des économistes, qui ne cernent pas bien, pas plus que les décideurs, leur importance dans les processus de planification et de développement économique.