Je pensais bien que j’allais pouvoir enfin faire une différence. Mon premier objectif en devenant Commissaire au développement durable en 2007 était d’entreprendre des démarches (contacts en Alberta, en Nouvelle Écosse et en Californie) pour m’assurer que j’allais pouvoir calculer l’empreinte écologique du Québec et que j’aurais les ressources nécessaires pour le faire. Finalement, cela a pris neuf mois de travail de deux personnes, une comptable et un économiste spécialement recruté.
Pendant ce travail, nous avons découvert que l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) ne possédait pas des données pour les secteurs des ressources, clé pour les travaux sur l’empreinte, ni pour les externalités, soit les impacts environnementaux et sociaux de nos activités «économiques» qui seraient clé pour le travail sur l’Indice de progrès véritable (IPV)[1]. Suivant le modèle, ces activités économiques étaient considérées prioritaires, et l’ISQ avait les données pour le calcul du Produit intérieur brut (PIB), l’indicateur fétiche de ces activités. Une partie du travail sur l’empreinte comportait la réduction des 2500 catégories d’activités du PIB suivies par l’ISQ aux 1200 catégories utilisées dans la méthodologie pour le calcul de l’empreinte. Une autre partie consistait en la recherche et la cueillette des données sur nos ressources naturelles, dans les ministères sectoriels comme Ressources naturelles, Agriculture et Environnement.
Le résultat, jugé suffisamment robuste pour devenir officiel, était à l’effet que le Québec, dans l’ensemble de ses activités sociales et économiques, dépasse par trois fois la capacité de support de la planète en reconnaissant une distribution équitable de cette capacité parmi les quelque 7,5 milliards d’êtres humains.
C’était le coup d’envoi pour me lancer dans le travail sur mon deuxième objectif, prioritaire. Je voulais calculer un IPV pour le Québec, suivant une méthodologie assez robuste mais peu reconnue et comportant le calcul – et implicitement les approches pour faire le calcul – de l’ensemble des externalités associées à l’ensemble des activités jugées «économiques». Je me proposais par la suite d’utiliser les informations recueillies et les approches développées, et l’IPV lui-même, pour réorienter le travail de vérification qui incombe au Commissaire ainsi qu’au Vérificateur général du Québec (VGQ) lui-même.
Dans le temps – et toujours aujourd’hui – l’ensemble des vérifications suivent une approche qui reconnaît implicitement le modèle économique omniprésent comme l’indicateur de base pour évaluer l’état du développement de la société, soit le mandat de base du VGQ. L’empreinte écologique nous dit déjà que cet état de développement est grossièrement sous-estimé quant à ses impacts et ne représente d’aucune façon un développement qui peut être considéré «durable» selon la compréhension de la Commission Brundtland (CMED) acquise durant les années 1980.
L’IPV comme constat d’échec du développement
J’avais donc identifié l’IPV comme le guide pour le travail de (i) nous faire comprendre que notre développement n’est pas durable et (ii) nous fournir des pistes pour concevoir des changements assez radicaux dans le but de réorienter le développement au sein du gouvernement et, finalement, de la société. Cela commence par une bonne compréhension des défauts du développement actuel en fonction d’un examen des défauts du PIB comme façon de le suivre.
Les données n’existent pas pour évaluer les externalités avec la précision possible pour le PIB dont les données, et les méthodologies pour les chercher et les organiser, sont recueillies et développées depuis des décennies. On peut donc reconnaître que le calcul de l’IPV manque d’une certaine précision, selon les secteurs et la qualité des données disponibles. Il reste qu’un PIB qui surestime la valeur du développement de 75% (notre résultat) et d’autres calculs plus précis arrivant peut-être à des situations où il surestimerait de 60% ou de 80% ne change pas le constat de base, que l’exclusion des externalités dans le modèle économique actuel est désastreux et contribue à l’ensemble des crises en cours qui peuvent être justement associées à des mauvais calculs dans les décisions de poursuivre différents projets de développement, et finalement, dans l’évaluation du développement lui-même.
L’IPV aboutit à ce constat d’un coût des externalités à la hauteur de 75% de ce qui est proposé comme progrès économique et social. Nos activités en foresterie, en agriculture et en extraction minière constituent une somme nulle pour la société en termes de bénéfices – des emplois – et cela au dépens de la dégradation majeure des forêts, des sols et des cours d’eau et une perte sèche de capital naturel. Quant aux activités industrielles associées à la manufacture, les coûts associés aux impacts de leurs émissions de GES sont tels que cet ensemble d’activités jugées économiques serait voué à des restructurations radicales si la comptabilité se faisait de façon plus réaliste et raisonnable.
Que faire? Comment en prendre compte?
Il n’en est jamais (ou presque) question dans les interventions cherchant à pousser les décideurs à poser les gestes nécessaires, comme, je crains, lors de la manifestation mondiale organisée pour le 27 septembre [2]. Justement, l’ensemble des acteurs de la société ne semblent avoir aucune idée de l’importance des mesures requises, selon l’échéancier qui s’impose, pour ramener notre développement à une taille soutenable, et cela pour l’ensemble de l’humanité. Je mentionne régulièrement le calcul de Normand Mousseau en 2011, alors qu’il était co-président de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec: pour essayer de respecter la cible du gouvernement Marois d’une réduction de 25% dans les émissions de GES pour 2020, il aurait fallu envisager entre autres le retrait des routes de la moitié de notre flotte d’automobiles. Les interventions récentes du GIÉC double la taille du défi, suite à l’adoption de l’Accord de Paris en décembre 2015, maintenant ciblant 2030.
Probablement la principale intervention de la société civile face à cette situation est de cibler le développement des énergies renouvelables pour remplacer les énergies fossiles dont notre utilisation est derrière les impressionnants coûts associés aux changements climatiques. Après des décennies de développement, ces énergies renouvelables ne représentent toujours pas plus que 5% de l’énergie utilisée dans le monde, cette utilisation continuant à croître dans une sorte d’inconscience totale.
Les actions requises pour ramener notre développement à un niveau acceptable (sur les plans humain et environnemental) sont tellement importantes que, soit les intervenants se montrent incapables de les concevoir, soit qu’ils décident de ne pas en parler parce que les décisions politiques et sociales qui seraient en cause seraient tout simplement inimaginables [3]. Tous les agissements couverts par les médias se font dans un vide presque complet, et semblent représenter finalement une sorte de déni face à l’effondrement qui se prépare.
Dans Trop Tard, je propose en Annexe un communiqué de presse/déclaration d’échec imaginaire qui s’attache directement à ce manque d’identification des actions nécessaires, signé de façon imaginaire par les organismes de la société civile qui ne font pas leur travail actuellement, restant dans le flou. L’effort, qui se voulait l’esquisse d’«un programme pour une nouvelle ère», s’est montré imaginaire aussi, avec absolument aucun retour de la part des groupes.
L’IPV comme guide pour un autre développement respectueux des limites de la planète
Ce qui est fascinant est que l’IPV nous fournit, par sa méthodologie et les résultats des calculs, des pistes pour mieux comprendre le sérieux de notre «prédicament» (Halte à la croissance a été publié dans le cadre du projet du Club de Rome portant sur le «prédicament» de l’humanité). La « valeur » de notre développement tel que conçu par l’IPV s’estime à environ la moitié de celle suggérée par le PIB. Important, voire dramatique dans ses implications pour la nouvelle société qu’il nous faudra chercher, la moitié de la valeur de l’IPV est fournie par ce que Statistique Canada identifie et suit à la trace comme le travail non rémunéré.
Statistique Canada est tout aussi clair quant à la provenance de cette contribution à notre développement: elle provient en bonne partie du travail des femmes à la maison et dans le soin des enfants, cela, disons-nous, au détriment d’une autre activité, économique et «réelle».
Nous voilà donc avec le début d’une vision de notre défi face aux changements structurels qui s’imposent, qui vont s’imposer que nous agissions ou non. La moitié de notre développement à l’avenir pourrait bien devoir provenir du bénévolat. Lorsque nous pensons à l’importance des grands secteurs de la santé et de l’éducation, par exemple, dont le financement (obtenu dans la société actuelle en recourant assez souvent à des dettes qui ne seront vraisemblablement jamais remboursées) ne sera pas disponible pour un gouvernement dans une société «sobre» n’ayant pas de sources de revenus comme c’est imaginé aujourd’hui. À l’époque, avant la Révolution tranquille, ces secteurs étaient gérés et comblés en main-d’œuvre par des religeuses et religeux bénévoles, et il est difficile d’imaginer comment nous pourrons les maintenir à l’avenir autrement, surtout pour ce qui a trait à l’enseignement supérieur et aux soins de santé dépendants de technologies sophistiquées et dispendieuses.
Pour le premier, il s’agit presque explicitement d’activités visant à fournir des connaissances et des expertises aux acteurs économiques plutôt que d’efforts favorisant le développement de l’esprit humain dans une vision générale et globale. J’ai passé toute ma vie professionnelle comme enseignant/professeur dans cet effort de former des esprits et non d’éventuels travailleurs sur le plan technique. C’était clé par ailleurs dans la vision qui a mené à la création des cégeps et l’importance qui y est accordée aux cours communs, l’enseignement général. Cet enseignement ne nécessite pas de laboratoires dispendieux ni de recherches coûteuses, et irait de pair avec la reconnaissance obligatoire à l’avenir de notre place dans l’univers, de notre place sur cette planète que nous avons trop longtemps considérée comme seulement une source de ressources et non comme notre milieu de vie finalement plutôt fragile.
Pour le deuxième, il s’agit d’une atteinte à la qualité de vie et à l’espérance de vie de toute la population à l’avenir, alors que, actuellement, nous commençons à reconnaître la taille du défi avec la reconnaissance que le résultat de notre croissance démographique excessive dans le passé aboutit aujourd’hui à ce que l’on appelle le vieillissement de la population et une augmentation prévisible des coûts des soins de santé dans le système. C’est à noter, mais ne fait pas partie de la réflexion courante, qu’à moins d’avoir pu continuer à augmenter la population sans limites, un tel vieillissement en était un aboutissement inévitable.
Devant l’effondrement
Cela fait un bout de temps que les articles de ce blogue, et les contributions des commentateurs, ont souligné la difficulté de bien cerner ce qu’il faut faire face aux constats d’un effondrement imminent de notre système de production industrielle. Je l’associe à une sorte de paralysie. Une bonne partie de la réflexion, au sein du public en général et dans les médias, cible les gestes pour essayer d’enrayer l’avancement des changements climatiques, cela en fonction de réductions massives (pas toujours quantifiées) dans nos émissions de GES, dans un effort de maintenir le système mal foutu qui est en place. C’est presque par indirection que la taille excessive de notre empreinte écologique, reflétée par le constat d’échec du recours au PIB comme guide, entre dans la réflexion.
Finalement, même cet ensemble de paramètres des crises qui sévissent n’aboutit pas à l’effondrement tel que projeté par Halte à la croissance et tel que confirmé par des mises à jours des projections avec les données réelles et – plus récemment – par la reconnaissance même par les acteurs du secteur de l’énergie que le pétrole conventionnel commence un déclin qui est perçu, par ces acteurs, comme un nouveau stress à gérer plutôt que le début de la fin (voir les graphiques tirés du rapport de HSBC qui figurent dans mes deux derniers articles)…
Lectures recommandées:
Le rapport de la banque HSBC de 2017: Global Oil Production: Will Mature Field Declines Drive the Next Supply Crunch?
La mise à jour en août 2018 des réflexions de Jeremy Grantham: « The Race of Our Lives Revisited »
Philippe Gauthier: «La transition énergétique comme justification de la décroissance»
[1] Voir pour les détails Harvey L. Mead, avec la collaboration de Thomas Marin, L’indice de progrès véritable : Quand l’économie dépasse l’écologie (MultiMondes, 2011)
[2] La couverture des manifestations prévues oublie complètement l’organisation, par le même organisme 350.org, de manifestations similaires à New York le 21 septembre 2014, juste avant un (autre) sommet sur les changements climatiques convoqué par le secrétaire général à ce moment-là Ban Ki-Moon. La cible précise de ces manifestations était le projet de pipeline Keystone XL, abandonné par la suite par le promoteur pour des raisons économiques. La cible plus globale était la COP21 prévue pour Paris en décembre 2015, où des années d’efforts (et de manifestations) ont abouti à un échec, les engagements volontaires des pays signataires de l’Accord de Paris permettant d’espérer une hausse de températeure de la planète d’environ 3°C, la catastrophe.
[3] Voir par exemple l’intervention de certaines parlementaires américaines avec le Green New Deal, auquel Naomi Klein fait référence lors d’une entrevue à CBC le 17 septembre. Klein se trouve à mi-chemin dans sa décennie zéro, échéancier marquant son livre Tout peut changer de 2014.
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Avec tout le respect que je dois à votre personne et à votre travail, permettez-moi de vous faire observer que le mot « prédicament » que vous utilisez au sens de « situation difficile » ne correspond pas au sens donné à ce mot en français usuel: c’est un anglicisme puisque « prédicament » est un terme de logique, synonyme de « catégorie »(qu’on utilise encore de nos jours). Néanmoins,
le dictionnaire historique Robert signale que « le mot s’est étendu à la notion de situation, d’état (1266)[…] » mais que cet emploi n’a pas vécu. (En effectuant cet recherche dans le dictionnaire, j’ai donc moi-même appris d’où partait l’usage anglais.
En espérant être demeuré positif dans ma remarque, je vous souhaite de pousuivre votre travail de transmission de vos réflexions .
J’apprécie bien ces précisions. J’étais conscient du fait que le mot est un anglicisme, et je l’ai mis entre guillemets une fois, en oubliant de le faire la première fois, ce que je corrige. Je me permettais de croire, peut-être à tort, que le lecteur allait saisir le sens, et je l’utilisais pour permettre la référence à Halte.
Certains de vos lecteurs l’ont peut-être lu en français… s’ils l’ont lu, bien sûr?
Merci d’avoir tenu compte de la remarque— impertinente?&
Encore un beau grand article qui retarde la fin de ma lecture de votre livre de 2017. En plus, ceci vient de sortir: « Kochland: The Secret History of Koch Industries and Corporate Power in America ». Pour s’assurer que l’industrie du deni climatique prenne du mal, qq1 aurait-il un camion de nitrate d’ammonium et de kerozene a laisser traîner devant le Cato Institute? Juste à attendre que l’autre Koch crève avant d’éliminer son héritage empoisonné. « The good of the many outweighs the good of the few » pour dire comme Spock. Et la rhétorique scientifique semble inefficace contre les palettes de fric de Koch. Que reste-t-il quand la raison ne fonctionne pas?
Poursuivons sur l’important IPV. Vous excellez dans l’analyse critique des textes de prétention à la croissance durable. Il y a cependant une zone presque silencieuse sur des extenalités relatives à l’IPV. Je ne vois sur le web aucun calcul explicite de progrès concernant les modifications apportées aux moteurs à combustion interne des véhicules contemporains. On a fait la honte à Volkswagen pour ses algorithmes de contournement d’évaluation de production de NOx. Ce fut un bouc-émissaire d’une industrie subissant l’énorme pression vers les profits élevés assortis des meilleurs rendements possibles par litre de carburant. Ce qui manque pour choisir les moteurs à énergie fossile de la sortie de cette dépendance c’est une analyse complète de tous les résidus de combustion en fonction du modèle de moteur. Par exemple, les moteurs à essence produisent moins de NOx mais plus de cyanure (HCN) que les diésels. Dans le cas des moteurs à injection directe dans le cylindre (genre Skyactiv de Mazda) on parle d’un ordre de grandeur d’augmentation du taux de cyanure produit relativement au diésel à injection en port d’admission. Préférez-vous être gazés au NOx ou au HCN et avec quelles saveurs d’aromatiques polycycliques? Des évaluations aériennes et satellitaires parlent d’une production annuelle d’environ 10exp12g de cyanure. Diluons cela dans 5 milliards de km³ d’air (en ramenant la colonne d’air de l’infini à moins de 10 km de la surface) soit les 6,375*10exp23g d’air entourant la terre et le niveau moyen de cyanure est tolérable. Mais dans les régions urbaines sujettes à des stagnations atmosphériques il en va autrement. Il y a fort a parier que pour Montréal et les environs, durant les périodes de fortes concentrations de smog et de microparticules de combustion de bois, les niveaux de cyanure et des HAP soient assez élevés pour être nuisibles. Doit-on confier à la direction de la santé publique la détermination des niveaux optimaux de chaque résidu toxique de combustion et des ratios de véhicules à essence et diésels à produire? Probablement une idée à considérer en attendant que la population cesse de phantasmer sur les VUS. Le Bore ferait probablement un carburant à beaucoup plus basse toxicité de résidus (BO3), voir « Boron for liquid fuel Engines-A review on synthesis, dispersion stability in liquid fuel, and combustion aspects 2018 Ojha, Pawan Kumar; Karmakar, Srinibas « et https://www.newscientist.com/article/mg19125621-200-a-fuel-tank-full-of-water/ et ceux-ci pourraient être recyclés assez facilement en carburant frais.
Bonne marche avec Greta demain tous les chanceux qui sont assez près!
Je suis surpris de vous voir entrer dans ces calculs qui me rappellent ceux que nous faisions pendant des décennies en essayant de circonscrire les impacts (externalités) de nos activités.
Quand nous avons décidé de chercher une nouvelle voiture il y a 11 ans, pendant que j’avais encore un revenu qui le permettait, nous avons opté pour une Prius. Nous avons fait le tour de tous les concessionnaires de Québec, où il ne se trouvait pas une seule Prius, en montre ou même en commande. Nous avons finalement pu l’obtenir par une commande spéciale d’un concessionnaire pour une dizaine de véhicules sur la ligne de montage au Japon! Onze ans plus tard – nos émissions globales ont été coupées en deux par le recours à l’hybride – presque la même situation se retrouve face aux véhicules électriques.
Tout prend un retard impressionnant, et vos calculs me paraissent rentrer là-dedans. Les hybrides n’étaient pas le salut il y a 11 ans, mais ce qu’il y avait de mieux, et aujourd’hui, les véhicules électriques ne sont pas non plus le salut, qui viendra plutôt de l’abandon du véhicule privé, comme mentionné dans l’article que je viens de publier.
C’est la disparition de l’énergie fossile abondante et bon marché qui constituera une sorte de «salut», mais le retard va nous frapper avant d’y arriver…
Selon le « US dept of Energy » le nombre de vehicules GDI produits en 2018 depasse 50% de la production totale de vehicules neufs. Voici une liste recente les enumerant : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1-nPjBU84Y0wdlVO8LnaKVsKYtqqWqoo0z1UrPtAS1MI/edit#gid=0
Le « surgeon general » n’a pas encore fait d’etude sur leur dangerosite citadine selon l’etat d’entretien et l’age. On sait cependant de facon generale que les GDI produisent 10 fois plus de cyanure que les diesels honnis de VW. Je faisais simplement un petit resume ontogenetique de la phylogenese de l’exhaust defecatoire de l’empereur dont on semble incapable de se debarasser. Si ca sent l’amande quand vous marchez en ville, mefiez-vous, c’est cette odeur qu’a le cyanure…;-)