Ce graphique, récemment utilisé dans l’article sur la (non) transition énergétique, illustre le thème développé tout au long de l’article, une «transition énergétique» qui n’en est pas une. Les figures sont tirées de «Peak oil, declining EROI and the new economic realities: New limits to growth?», présentation de Charles Hall, Stephen Balogh and Jessica Lambert de la SUNY, Department of Environmental Science and Forestry, Syracuse N. Y. au gouvernement de la Royaume Unie en 2012. Tel qu’expliqué à la fin de l’article, l’Investissement (I du PIB), en mauve, est affecté de plus en plus à l’effort d’obtenir de l’énergie (le bleu) alors que l’investissement discrétionnaire dans l’économie en général (le rouge en haut) devient de moins en moins possible. Par ailleurs, l’énergie requise pour le fonctionnement de la société est affectée de plus en plus à la production d’énergie (le noir) dans un cercle vicieux. La consommation (orange pâle), maintenue par l’endettement depuis des années, se réduit également à vue d’oeil et représente de moins en moins des dépenses discrétionnaires par rapport aux «staples» (le jaune), les nécessités de base.