Le Festival était organisé par le Collectif décroissance conviviale de Montréal, et regroupait de nombreuses participantes bien réseautées dans ce mouvement marginal où je me trouvais bien à l’aise. La réalisation que je n’étais pas bien réseauté avec ce mouvement, en dépit de nombreux contacts par mon blogue, m’a amené à la décision de créer une page Facebook (à venir)…
C’était dans la plus grande informalité que le Festival de la décroissance conviviale a eu lieu à Montréal le 1er juin. Il tenait lieu sur un chantier du campus MIL de l’Université de Montréal, sujet d’une certaine préoccupation des résidents du secteur en raison de ses impacts potentiels sur la vie du quartier, et cela a permis plusieurs interventions pendant la journée.
Ma présentation utilisait une approche informelle – pas de projecteur fonctionnel disponible – en circulant des feuilles imprimées d’une série de graphiques qui me paraissaient résumer mieux qu’un long discours la situation qui nous mène à l’effondrement. En cela, j’étais identifié comme un collapsologue (terme plus courant en France), centrant mon discours sur ce que je juge l’inévitabilité de l’effondrement, en suivant l’argumentaire de mon livre.
Cela était plutôt en complément à plusieurs autres discours, où je sentais une volonté de s’y préparer en pensant cette nouvelle société qui va s’imposer mais pour laquelle nous serons bien mieux placés si nous travaillons activement à en mettre en place quelques éléments.
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