La Banque mondiale semble bien être une sorte d’hydre à multiples têtes. Les plus importantes interviennent régulièrement en soutien au modèle économique qui a consacré le mal développement d’une multitude de pays pauvres. Une autre tête, agissant sous le thème du développement durable, fait des travaux assez impressionnants sur différentes façons de bien jauger le véritable progrès de ces pays. À cette fin, l’équipe de Kirk Hamilton a produit, en 2006, Where is the Wealth of Nations? suivi en 2011 par The Changing Wealth of Nations.
Ces travaux ont été appliqué à la section de China 2030 portant sur l’économie verte souhaitée pour ce pays. La lecture de cette section donne bien l’impression d’un roman qui projete les volontés des milieux environnementaux des dernières décennies vers l’avenir, en dépit de toutes les indications contraires. L’OCDE y est allé de sa propre version, les deux faisant partie d’un ensemble d’interventions cherchant à préparer un bilan rose pour le sommet de Rio+20 en juin 2012.
J’ai écrit un texte sur cette tendance consacrée par le terme «économie verte» ou »croissance verte».