Le 28 février j’étais invité par le Centre universitaire de formation en environnement et développement durable (CUFE) de l’Université de Sherbrooke à faire une présentation dans le cadre de leurs Midi MAD («midis apprendre et discuter»). Le CUFE est responsable du programme de maîtrise en environnement. Le thème de la série de conférences cette année est «Initiateurs de changement» et nous avons convenu que je pouvais me présenter comme quelqu’un qui a essayé d’être un tel initiateur pendant 45 ans mais qui a échoué. C’est le thème du blogue, l’échec du mouvement environnemental, appliqué à moi-même et à la société tout entière. La conférence «Comment gérer l’échec d’une carrière et l’échec d’une société?» a ciblé l’apprentissage en ce sens qu’offre la sortie d’un Manifeste pour tirer profit collectivement de notre pétrole (sic) par un ensemble de l’élite politique, économique et médiatique du Québec. Le Manifeste pour sortir de notre dépendance au pétrole dont j’étais signataire constituait la réplique et souligne que les pro-pétrole ne saisissent pas les enjeux environnementaux et sociaux associés au défi des changements climatiques, même après des décennies d’efforts de la part d’une multitude d’intervenants cherchant à effecteur un changement le paradigme de dépendance. Une deuxième partie de la conférence a présenté le portrait fourni par l’expérience de 40 ans de «business as usual» face aux projections du Club de Rome dans Halte à la croissance. Une troisième partie de la conférence est une présentation plutôt détaillée des enjeux énergétiques actuels, trop longue pour la rencontre, mais laissée dans le document. J’ai terminé avec une présentation de la table des matières du projet de livre sur le portrait du Québec face aux effondrements.