Cette conférence, présentée au Comité de citoyens et de citoyennes pour la protection de l’environnement maskoutain, est plutôt longue et a servi a animer une bonne partie de la soirée du 26 avril 2017 à Saint-Hyacinth. Cette version ne comporte pas les photos utilisées pour illustrer les propos, ni quelques graphiques, histoire de respecter la taille acceptable pour le site.
Le titre formel de la conférence est «La croissance économique sans fin est-ce possible?», et une partie de la présentation s’est attaquée à cette mise en contexte pour une autre partie, où j’essayais de stimuler une réflexion sur les limites de l’opposition aux pipelines, dans laquelle le CCCPEM est fortement impliqué. Résultat de ces limites, disais-je, l’opposition manque la cible principale qui devrait aussi être celle de la multitude d’oppositions aux projets de pipelines, de trains et de tankers pour le transport du pétrole provenant des sables bitumineux.
La thématique de la sortie du pétrole qui semble inspirer l’ensemble de l’opposition comporte des prises de position beaucoup plus importantes que celle associée à l’opposition au transport du pétrole. Parmi ces prises de position semble clairement se trouver l’abandon de l’automobile privée, seule façon d’affronter le défi des réductions de GES exigées par le respect de l’Accord de Paris – cela sans même aborder la question des inégalités qui sont cachées derrière ce geste presque symbolique.